Dans la cadre de la conférence «Bâtir une Cité sans frontiéres»: www.solidaritesansfrontieres.
Présentation d’ouverture:
Soutien à la souveraineté et l’auto-détermination autochtone.
Samedi le 23 novembre, 10h – 12h
1455 de Maisonneuve Ouest, 7e étage, métro Guy-Concordia
-> Garderie et activités pour les enfants (gratuit)
-> Accessibilité pour les fauteuils roulants
-> Traduction chuchotée (anglais, français, español)
-> Gratuit
Les confériencier(E)s confirmé(E)s :
* Ellen Gabriel: Ellen (Kanien’kehá:ka nation, Clan de la Tortue) est militante des droits humains des peuples autochtones, l’ancienne chef de l’Association des femmes autochtones du Québec, choisi par le peuple de la Maison Longue et sa communauté de Kanehsatà:ke pour être la porte-parole durant la “Crise d’Oka” de 1990.* Amanda Lickers: Amanda est une cis-femme anarcha-queer Onkwehon:we. Elle appartient au Clan de la Tortue de la nation Onondowaga (Confédération Haudenosaunee). Dédiée à contrer l’écocide, à haïr la police et à la récolte de médicaments, Amanda espère oeuvrer à défaire tous les systèmes d’oppression et à détruire toutes les infrastructures sociales, culturelles et matérielles qui maintiennent ces oppressions.
* C Monge: M. Monge est une personne autochtone (Nahuatl) déplacée du Mexique qui est demandeur d’asile au Canada depuis 2008. Il travail de près avec des personnes sans statut originaires du Mexique et d’autres pays d’Amérique Latine dans leur lutte pour l’inclusion dans la société Canadienne, à travers le processus de régularisation de leur statut migratoire. M. Monge est un membre actif de Mexicains Unis pour la régularisation et de la campagne Un statut pour tous et toutEs.
* Chelsea Vowel: Chelsea est Métis, Cris des Plaines du Lac Ste. Anne, Alberta. Elle enseigne aux jeunes Inuits sous la Direction de la Protection de la Jeunesse et publie un blog sous le nom de âpihtawikosisân. Chelsea est passionnée de droit, culture et de la langue. Elle essaie de déconstruire des mythes néfaste en espérant qu’il puisse y avoir restructuration et renouvèlement dans les relations entre Canadiens et Autochtones.
Extrait de la Déclaration en appui aux luttes et à la souveraineté autochtones: “Nous croyons que nous ne pouvons pas parler vraiment de l’apartheid mondial et des politiques migratoires injustes sans d’abord parler des réalités de l’apartheid ici, au Canada.
Depuis sa fondation, l’existence du Canada est basée sur le vol des terres autochtones et le génocide et le déplacement des peuples autochtones. Essentiellement, le traitement que l’État canadien réserve aux peuples autochtones, dans le passé comme aujourd’hui, est un système d’apartheid – de l’imposition de la Loi sur les Indiens, des Conseils de bande, du système de réserves, au vol d’enfants et aux pensionnats indiens; du vol continuel des terres et des ressources par les gouvernements et les entreprises, à l’appropriation culturelle des traditions et de la culture autochtones.
Aujourd’hui, cette tradition continue, soit par le taux disproportionné d’autochtones incarcéréEs par le système raciste des prisons canadiennes; par la complicité des autorités canadiennes avec la disparition ou le meurtre de centaines de femmes autochtones au cours des trois dernières décennies seulement; par les sociétés d’aide à l’enfance qui ont remplacé les pensionnats indiens pour perpétuer le vol d’enfants autochtones ou par des projets d’extraction des ressources comme celui des sables bitumineux en Alberta, qui contribuent à continuer la destruction environnementale des territoires des autochtones. Le passé génocidaire du Canada est célébré par les noms de nos rues et de nos villes et villages, tandis que nous continuons à effacer l’identité propre des peuples d’origine de ces terres.”
Lisez la déclaration ici: www.solidarityacrossborders.
-> Ordre du jour final de la conférence:
www.solidarityacrossborders.