Non à la déportation de M. Roy dans 3 jours : Appel à l’action urgent
Rassemblement d’urgence le jeudi 28 septembre, à partir de 10h30, au bureau du ministre de l’Immigration Marc Miller: 3175 rue Saint-Jacques (en face du métro Lionel Groulx)
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M. Roy, un détenu à la prison pour migrants de Laval, demande du soutien pour arrêter sa déportation imminente. Après le rejet de sa demande d’asile, M. Roy a tenté de présenter une demande d’Examen des risques avant renvoi (ERAR), mais celle-ci a été refusée après que son avocate a brusquement abandonné son dossier, estimant que l’aide juridique était insuffisante et qu’il n’avait pas les moyens financiers de payer davantage.
Alors que sa déportation était initialement prévue pour le 15 août 2023, elle a été reportée lorsque M. Roy s’est plaint de douleurs thoraciques constantes lors d’une audience de révision de la détention – ce qui n’avait pas été pris au sérieux par le personnel médical de la prison pour migrants – et que le juge a ordonné qu’une évaluation médicale immédiate soit effectuée. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il a été envoyé à l’hôpital, où les tests ont révélé qu’il avait besoin d’une intervention chirurgicale. Pendant toute la durée de son séjour à l’hôpital, il a été menotté à son lit, en présence de plusieurs gardes de l’ASFC, sans pouvoir recevoir d’appels téléphoniques ni de visites. Le 7 septembre, M. Roy a subi une quadruple opération de pontage coronarien, au cours de laquelle ses côtes ont été brisées pour opérer son cœur, et deux grosses veines ont été retirées de sa jambe. Cinq jours plus tard seulement, il a été remis en détention. Depuis, il ne s’est manifestement pas rétabli – son incision n’est pas complètement cicatrisée, il ressent de terribles douleurs pour lesquelles il ne reçoit que du Tylenol, et il n’a pas reçu les bas de compression ni le programme de réadaptation dont il a besoin. De plus, le médecin a ordonné à M. Roy de consulter un cardiologue quatre à six semaines après l’opération afin de déterminer l’efficacité de celle-ci et d’établir son pronostic. Malgré les risques pour sa santé, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) poursuit sa déportation le 30 septembre avant qu’il ne puisse recevoir le suivi et les soins dont il a besoin.
À chaque étape de la processus, l’ASFC a fait preuve d’un mépris total pour la santé et la sécurité de M. Roy. Joignez-vous à nous pour vous opposer à sa déportation et pour exiger un programme de régularisation complet et inclusif pour tous les migrants sans statut !
Voici quelques moyens d’action :
1) Joignez-vous à nous pour un rassemblement d’urgence en face du bureau du ministre de l’Immigration, Marc Miller, à partir de 10h au 3175 rue Saint-Jacques (juste en face du métro Lionel Groulx)
2) Appelez et envoyez des courriels au ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, et au ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc :
* Marc Miller, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Courriel : Marc.Miller@parl.gc.ca
Téléphone : 613-995-6403 ou 514-496-4885 Télécopieur : 613-995-6404
* Dominic Leblanc, ministre de la Sécurité publique
Courriel : dominic.leblanc@parl.gc.ca
Téléphone : 613-992-1020 Télécopieur : 613-992-3053
Voici un texte que vous pouvez utiliser/adapter :
» Je vous écris pour soutenir M. Roy, qui fait face à la déportation vers l’Inde le 30 septembre 2023. La demande d’Examen des risques avant renvoi (ERAR) de M. Roy a été rejetée après que son avocat a abandonné son dossier, et je crois qu’il mérite qu’on lui donne le temps de rouvrir sa demande et que sa situation soit examinée. En outre, M. Roy a subi un quadruple pontage coronarien le 7 septembre et a été libéré seulement cinq jours plus tard. À ce jour, son incision n’est pas complètement cicatrisée, il ressent des douleurs intenses pour lesquelles il ne reçoit que du Tylenol, et il n’a pas reçu les bas de compression ou le programme de réadaptation dont il a besoin pour se rétablir. De plus, M. Roy a obtenu un rendez-vous de suivi avec un cardiologue 4 à 6 semaines après son opération afin de déterminer l’efficacité de celle-ci et d’établir son pronostic. Malgré les risques pour sa santé, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) procède à son expulsion avant qu’il puisse recevoir le suivi et les soins dont il a besoin.
Si la déportation de M. Roy se poursuit, je pense qu’elle causera un préjudice irréparable. J’espère que vous interviendrez immédiatement pour mettre fin à son déportation et lui accorder un permis de séjour temporaire afin qu’il puisse rouvrir sa demande d’ERAR et soumettre une demande de résidence permanente pour des raisons humanitaires. Je vous demande également de mettre en œuvre un programme de régularisation complet et inclusif, afin que tous les personnes migrantes sans statut puissent vivre dans la sécurité et la dignité. «